DETTE PUBLIQUE : pas d’inversion de la courbe
Alors que les critères du pacte de stabilité monétaire européen nous imposent de ne pas dépasser un seuil de déficits publics supérieur à 3% du PIB l’an, l’exercice 2013 demeure un énième mauvais cru : +4.3% selon l’INSEE. Concrètement, le déficit budgétaire de la France atteindra près de 90 milliards d’euros : 90Mds€ de dette supplémentaires (la dette atteint 1925.3Mds€ fin 2013 : 93.5% du PIB), soit une charge toujours plus lourde pour les générations futures.
Là encore, les promesses du Gouvernement n’ont pas été tenues et Bruxelles attend désespérément que Matignon et l’Elysée engagent des réformes structurelles pour que Paris retrouve l’équilibre budgétaire. A défaut, les marchés financiers pourraient perdre patience et décider d’augmenter les taux d’intérêts : rappelons que le seul coût des intérêts de la dette équivaut au produit de l’impôt sur les revenus !